SAINT JORY - MALAIGITS : 2 à 0

Salut à tous, amis Malaigits et sympathisants, et bienvenue en 2013 ! Voici donc le premier compte rendu de l’année, bien que notre dernier match ait eu lieu en 2012, le jour du cataclysme annoncé, mais personne ne me tiendra rigueur de ce léger décalage temporel, à par les éternels grincheux qui râlent sur les délais de rédaction des compte rendus et à qui je pisse à la raie comme d’habitude…

Avant toute chose, je souhaite revenir brièvement sur ce feuilleton médiatico-apocalyptique qui en a terrorisé plus d’un ( y compris l’autre vendredi parmi les Malaigits, car certains n’étaient pas rassurés, je vais y revenir )en rappelant que les Mayas ont eu une grande civilisation qui a connu son apogée entre 250 et 900 environ et je trouve regrettable que ces gens ( morts certes mais bon )se retrouvent à présent avec une réputation de charlots et d’incompétents puisqu’après nous avoir fait bien peur pendant des mois, on a bien vu qu’il ne s’est rien passé, à part Lolo qui s’est cramé la gueule en buvant une verveine trop chaude… Ce peuple mérite mieux que ça car ce sont quand même des gens qui n’ont jamais eu de problèmes avec les peuples voisins ( toujours polis, bonjour, bonsoir…), qui n’ont envahi personne ( contrairement à d’autres, je ne citerai pas de noms…)et qui faisaient pousser du maïs en chantant de jolies chansons. Tout juste peut-on leur reprocher une certaine tendance à pratiquer des sacrifices humains voire même aviaires ( ils crevaient des poules sur des autels et inscrivaient ça sur des registres appelés des Codex…d’où l’expression « cot- cot-codex » ), mais bon, dans le coin à l’époque, ça se faisait beaucoup et ça passait très bien… Les hypothèses divergent quand à leur disparition brutale. Certains auteurs évoquent une révolte de poulets ( peu plausible car les poules sont déjà pas foutues de se mettre ensemble à 200 dans un poulailler pour mettre une branlée à un renard tout seul, alors brandir l’étendard de la révolte c’est pas crédible…), d’autres penchent plutôt pour une épidémie de gastro, fatale à une époque où on n’avait pas encore découvert le Smecta et l’Imodium, et qui serait peut-être due à la consommation de surgelés périmés.

En tout cas, l’autre vendredi, comme je le disais plus haut, certains Malaigits n’étaient pas tranquilles et ont guetté le ciel toute la soirée…Visiblement inquiet, le visage blême, Jérôme nous confiait à voix basse : « En venant j’ai pas vu un oiseau, pas un mouton, rien…comme à Pompéi avant l’éruption… » C’est vrai que ne pas voir de mouton la nuit sur la rocade c’est inquiétant… Ou bien encore « tout à l’heure j’ai fais caca et en regardant au fond de la cuvette y avait rien… » nous a affirmé un Malaigit qui a souhaité garder l’anonymat. « Moi ce matin j’ai réussi à faire un Sudoku niveau 2 » nous a dit un autre ! Autant de faits étranges et inhabituels qui ont entretenu l’inquiétude…

Bon, ceci étant j’en ai assez dit sur cette connerie de fin du monde, je vais à présent passer au match proprement dit, et pour le coup l’expression est plutôt mal choisie vu l’état dans lequel on est sorti du terrain !

A ce propos donc, certains m’ont fait remarquer que le contenu des compte rendu s’éloignait de plus en plus des faits de match pour digresser et gloser sur les à côtés et le domaine extra-sportif. C’est exact. Sur ce point donc, une remarque et deux explications.

1- D’abord, je fais ce que je veux.

2- Ensuite, je me suis aperçu que beaucoup de Malaigits sont devenus soucieux de ce qui va être écrit sur eux dans le CR, et ils se méfient…ils jouent profil bas, dans la norme, essayant d’attirer mon attention sur les conneries des autres ( « Hé, ça tu pourras l’écrire dans le compte-rendu ! » ouï-je parfois su le terrain ), et du coup j’ai moins de matière et l’action pourrie par excellence se fait rare, on ne voit plus d’en avant d’exception comme celui de Bifteck à Grisolles l’an dernier, ou bien de courses en travers sur 40 mètres comme celles de Luciole il y a quelques années, ou les doubles déchirures simultanées du Président etc…Heureusement que j’ai toujours quelques fidèles pourvoyeurs dont je tairai le nom.

3- De la même façon, certaines de mes « muses » sont absentes en ce moment et me manquent beaucoup : « Savonnette » Poujet et son adresse légendaire, « Lustucru » et ses courses aériennes, « Rastarocket » et ses hors-jeu impunis, Mehdi « Bonnet M »et son duo avec Marco, « M.A.S.H » et sa façon si personnelle et brillante de foutre la merde dans les regroupements, et j’en passe…Rien que d’en parler j’ai la larme à l’œil…putain je chiale tiens…

Bon, reprenons-nous ( et ce n’est pas un appel à une contorsion sexuelle masturbatoire ) et venons-en au match :

Donc on a perdu 2 à 0 dans un merdier de flotte et de boue pas possible, alors qu’on avait ce soir là une équipe pour envoyer du jeu et balayer le terrain de courses folles propres à enflammer les foules ! Tant pis, c’est ça aussi le rugby et dans l’ensemble, nous avons été dominés territorialement pas une équipe de St Jory âpre ( j’adore ce mot )et solide. Cependant, même dominés, nous n’avons jamais pris l’eau…( rires enregistrés)

Outre ( ha ! Ha ! Ha !) les habitués, nous enregistrions le retour du Barde au carré et de Raph « Rouquin » qui reviennent d’un stage commando de 8 semaines dans la forêt Guyanaise ( ils vivent nus à présent et ne bouffent que des blattes et des limaces ), ainsi que de Stéphane « l’indien », libéré pour l’occasion de sa réserve de l’Iowa ( prononcer « ail-o-oua » ou alors vous ne prononcez pas à la limite c’est mieux ) où il anime des ateliers de sculpture en merde de Bison séchée pour les touristes. Helmut et lui ont d’ailleurs longuement discuté technique après le match car souvenons nous que Lionel est l’auteur d’une maquette au 1/43ème de la cathédrale de Chartres tout en chiures de mouches et pelures d’oignons, visible depuis septembre 2009 dans le hall de la mairie de Cugnaux ( visites guidées sur rendez-vous le samedi-matin et tous les 36 du mois, gratuit pour les mannequins de l’agence Elite et les jeunes femmes porteuses d’un passeport slovaque).

Sur le bord de touche, une belle brochette de supporters : Jean-Paul Cassou, dit « L’enclume », Yves Condet, notre vétéran inoxydable, Fernand qu’on ne présente plus, et Le Barde, terrassé au dernier moment par un ennui mécanique, sans compter Christophe « Caniche » qui se ressent toujours de sa feinte de fracture de la cheville lors du match contre Grisolles !

Ce fut donc l’occasion de procéder à la remise officielle des nouveaux équipements commandés par les néo-malaigits. Les récipiendaires ont donc reçu les maillots, shorts et chaussettes des mains de nos anciens et Helmut a pris des photos qui seront prochainement mises en ligne. Une autre séance aura lieu le 18 janvier, pour la réception d’Actia, au profit des absents du jour.

Lors de ce rituel émouvant, certains n’ont pu retenir une larme, d’autres ont littéralement craqué, s’écroulant en sanglots sous le coup de l’émotion, comme Damien « Little Big Man » qui a dormi avec son maillot le soir même et ne l’a quitté que pour le réveillon du 31. Tout le monde aura noté que les nouveaux équipements respectent les couleurs du club, ce jaune citron et ce bleu électrique qui vont à tout le monde, cette coupe impeccable qui donne à chacun l’impression qu’il est svelte et gaulé comme un dieu grec ( habile effet d’optique obtenu grâce à un tissu spécial mis au point dans la Silicon Valley ). Dans les vestiaires, le Champagne et la Suze ont coulé à flots ( je sais la Suze ça fait rêver que Moutous mais on a évité l’eau de vie de son grand père avec le mulot crevé qui mijote dedans…), le tout accompagné du jambon de Guillaume qu’il a lui même servi en tenue de soubrette, tout ça pour clôturer une année 2012 durant laquelle les Malaigits ont encore fait hurler les foules de bonheur par leur jeu allègre et chatoyant.

Enfin, en terme d’effectif, nous étions 18 sur le pré, ce qui est un nombre convenable et en progrès par rapport aux sorties précédentes.

Bien. Je sais que beaucoup d’entre vous attendent l’horoscope 2013 des Malaigits pour pouvoir diriger leur vie pour les 12 mois à venir, mais cette fois ils vont devoir acheter « Télépoche » ou « Modes et Travaux » car la rédaction a décidé d’innover en vous offrant un abécédaire historique des Malaigits !

Une version Deluxe reliée plein cuir avec des enluminures réalisées à la main par les moines de l’Abbaye de Clervaux sera disponible sur commande pour la somme ridicule de 1800 euros. Voici donc l’anthologie historique des Malaigits, rédigé en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France, Historia et la Gazette du Comminges :

A comme Abbaye Comme chacun sait, l’histoire connue des Malaigits débute au Moyen âge, même si on est à peu près sûr que des équipes s’étaient déjà montées avant. En tout cas, on a la certitude que le premier Club-house des Malaigits se trouvait dans l’Abbaye de Santon-la-boucane, dans l’actuel Lot, aux alentour du 14ème siècle. L’édifice est devenu un Bowling vers 1550, puis a disparu au profit d’une piste de Kart, mais de nombreux manuscrits gardent la trace du passage des Malaigits dans ces lieux. Il est notamment fait mention de vitraux « étincelants de jaune et de bleu ».

B comme Biroute Annonce en touche la plus utilisée par les Malaigits depuis des décennies. Ce terme imagé est dérivé du mot de vieux français « baratte » qui veut dire manche de pioche ( on dit aussi « baratter la Simone » dans les campagnes mais c’est une déformation locale ), et comme on utilisait des pioches à l’époque pour faire des routes, on en déduit que biroute désigne en fait une route à deux voies, ce qui renvoie bien symboliquement à l’alignement de deux équipes en touche…La biroute consiste à solliciter le premier sauteur, lequel est trouvé en moyenne une fois sur dix selon les époques et les conditions atmosphériques. La biroute est la combinaison en touche la plus efficace depuis des lustres.

C comme Cassou et Chauwin Joueurs légendaires des Malaigits, attachés à un rugby apaisé, fait de rencontres et d’amour de son prochain. Ils sont co-auteur du fameux « Cassou et Chauwin », ouvrage de référence paru chez Privat et intitulé « Dictionnaire du langage des mains au rugby ». Le « Cassou et Chauwin » est au rugby ce que le « Lagarde et Michard » est au manuel de littérature et le « Gault et Millau » à la gastronomie.

D comme Décalage Terme technique désignant une position d’attaque avantageuse. Situation totalement étrangère au jeu des Malaigits depuis la nuit des temps. Tout au plus est-il fait mention dans les registres d’un décalage lors d’un match contre le bagne de Toulon en 1882, et d’un autre en 1924 contre l’équipe gay du tramway de Toulouse. Dans les deux cas, le 2 contre 1 a été merdé et on n’a plus jamais essayé.

E comme Evian Ville d’eau où les Malaigits n’ont jamais foutu les pieds, pas plus qu’à Volvic, Contrexéville ou Vichy. En revanche il y a une rue des Malaigits à Rivesaltes.

F comme Fulbert de Bayeux Membre de l’équipe des Maloygits vers 1470, moine novice au couvent St Ursulin en gibouille, ailier vif et courageux qui trouva une mort héroique lors d’un match caritatif au profit d’une association oeuvrant pour la réinsertion des délinquants, disputé contre une équipe composée de prisonniers retenus dans les geoles du château voisin. Sur les trente protagonistes du match, seuls onze ont survécu, ce qui est un score honorable pour l’époque. On retiendra que c’est en marquant en coin l’essai de la victoire que Fulbert a reçu le parpaing fatal. Il est vrai qu’alors, les joueurs n’étaient pas fouillés à l’entrée sur le terrain.

G comme Geoffroy Haupied de Puig Smataing , fondateur de la guilde des Maloygits du Saint Sacrement de la croix de St André en 1342. Il est le père des Malaigits modernes, personnage hors normes, chevalier-joueur-entraineur, il a codifié la tenue du joueur ( cotte de maille, chausses cramponnées, pourpoint et collant de match, bonnet à grelots bicolore ) et a donné au club ses couleurs inimitables. Son arrière-arrière-arrière petit-fils Médor Haupied ( il avait raccourci son nom pour ne pas être emmerdé à la révolution ) a modifié l’emblème du club qui était le Homard pour le remplacer par le Sanglier.

H comme Haschich Incorporé à la pharmacie des Malaigits par le soigneur de l’époque, Gonzague de Rison-Valenbreuse, « l’herbe qui pousse à la nigauderie » comme on disait à ce moment là, est une des premières substances dopantes connues et les Malaigits en furent des précurseurs, surtout lorsque Gonzague s’aperçut qu’en l’associant à la consommation d’absinthe et d’une décoction à base de pisse d’âne et de bile de taupe, on obtenait un excellent stimulant musculaire ! D’ailleurs, les résultats obtenus en attestent puisque les Maloygits furent invaincus de 1712 à 1728 avec notamment des victoires contre l’équipe des archers du Roy 72 à 0 ou contre le monastère bénédictin de Filonzy-la-tatouille 64 à 8, équipe dans laquelle jouait l’évêque du coin. Mais à cette époque, les puissants étaient mauvais perdants et Gonzague fut excommunié et envoyé en Louisiane où il fonda Risonville dans le delta du Mississipi, devenue depuis Risontown.

I come Iowa Prononcer Ail-O-Oua, ou alors ne prononcez pas, c’est aussi bien.

J comme Jacquard de Muflée Intendant des Malaigits de 1643 à 1651, il fut à l’origine d’une révolution vestimentaire puisqu’il introduisit un nouveau motif sur le maillot des Maloygits : les losanges bleus et jaunes alternés ( façon arlequin )associés au Homard en surimpression, le tout étant du plus bel effet. Ce design était novateur, mais comme beaucoup de visionnaires, Jacquard fut incompris de son vivant et envoyé aux galères où il se fit plein de petits copains et où il s’ouvrit à de nouvelles sortes de sexualité. En ces temps là, il fallait être dans la norme…certains me soufflent d’ailleurs qu’heureusement que les temps ont changé parce qu’avec notre maillot actuel on aurait été empalés au somment d’une colline.

K comme Kinder surprise En 2000, la société Ferrero a sorti une édition limitée du fameux Kinder surprise avec à l’intérieur un petit bonhomme jaune et bleu à l’effigie des Malaigits ( à assembler et à collectionner !). Ce fut le premier produit dérivé Malaigit qui en annonçait bien d’autres ( les boules à neige, les strings, les mugs, le PQ etc…). Certaines de ces figurines ont pris beaucoup de valeur, surtout celle représentant Fernand ( avec les cheveux blonds à l’époque ) et Daniel ( avec une coupe afro ).

L comme Loriot le Croutard Célèbre Malaigit qui opérait au poste de 2ème ligne ( les « poutreux » comme on disait à l’époque ) autour de 1450, et qui doit son surnom à un reste de lêpre mal soignée. Il reste à ce jour le Malaigit le plus expulsé de l’histoire ( et pourtant en ces temps là il fallait en faire pour être expulsé ). A son actif on compte plusieurs adversaires étouffés sous des rucks et 14 paires de couilles arrachés ( sa spécialité ) partiellement ou en totalité ( partiellement c’était autorisé sur le contre en touche ).

M comme Marie-Antoinette L’épouse le Louis XVI était fan des Maloygits, qu’elle invitait souvent à Versailles lorsque le Roy était à la chasse ( d’où l’expression « qui va à la chasse… » ). C’est en son honneur que mes Maloygits jouaient avec une perruque blanche à rouleaux et le visage poudré.

N comme Néolithique Epoque supposée de l’apparition des premiers Malaigits. On a découvert récemment en Ariège ( terre courage ) des morceaux de poteries ( peut être les gourdes de l’époque) sur lesquelles figurent des silhouettes vêtues de bleu et de jaune se lançant un objet oblong. Certains écrits un peu plus proches parlent d’une horde terrifiante qui aurait sévie dans la région d’ Ax-les –thermes vers 500 avant Jean-Claude, et dont le chef se nommait Malachic le féroce…

O comme Ohio Prononcez O-ail-O, puis redites Iowa (ail-o-oua), puis les deux l’un après l’autre, puis sans vous arrêter. Si votre femme vient vous voir pour vous demander ce que vous branlez à gueuler ail-o-oua-o-ail-o-ail-o-oua… tout seul devant votre ordinateur, c’est normal.

P comme Pilou-pilou Cri de ralliement assourdissant et incompréhensible, éructé par un demeuré hystérique et peinturluré qui se couvre de ridicule pendant 30 secondes avant chaque match du RC Toulon disputé à Mayol. L’état d’excitation dans lequel se trouve le malheureux dans ces moments là donne à penser qu’avant de vociférer le Pilou-pilou, il a abusé du pilli-pilli et que ça lui fait mal où je pense. Tout ça n’a rien à voir avec le sujet de cet abécédaire mais comme c’est moi qui écrit, je décide des parenthèses que je veux. Allez le Stade.

Q comme Quarantaine Subie par l’équipe des Maloygits en 1730 à Nantes, lors de son retour d’une tournée en Louisiane organisée par Gonzague de Rison-Valenbreuse depuis son exil forcé aux Amériques. En effet, les Maloygits sont rentrés accompagnés de jeunes filles autochtones offertes par les chefs des tribus locales mais qui n’étaient pas majeures. De plus, les joueurs étaient porteurs de diverses pathologies sexuellement transmissibles qu’ils avaient chopé on ne sait comment, du moins c’est ce qu’ils ont déclaré aux autorités et surtout à leurs épouses venues les accueillir à la descente du bateau. Cet épisode douloureux explique que les tournées à l’étranger ne se fassent plus chez les Malaigits et c’est bien regrettable.

R comme Reculer Verbe du premier groupe que tout Malaigit doit rayer de son vocabulaire lorsqu’il intègre l’équipe.

S comme Scout Organisation ludique orienté vers l’encadrement des jeunes et la valorisation des activités en plein air ( sur la côte ou en montagne, on parle alors de scout de mer ou de scout des neiges ). Bon nombre de Malaigits sont issus du scoutisme et ce depuis des décennies. Citons : Renard sournois, petit Lapin sucé, Ragondin maladif, Hamster malicieux, Roitelet malingre ou bien Lièvre agile qui n’est autre que notre président actuel, ou encore Bûcheron ombrageux que tous connaissent sous le nom de Xavier Bru.

T comme Tintin Héro de BD créé par Hergé et dont le dernier album, inachevé à cause du décès de l’auteur, devait s’intituler « Tintin et le secret des Malaigits ». L’histoire s’articulait en gros autour du mythe du trésor des Malaigits ( dont seul Fernand connaît l’emplacement exact ). Une autre publication pour la jeunesse s’est inspirée des Malaigits : un album de Martine intitulé « Martine a grandi et joue avec les Malaigits », a paru en septembre 1988 et fut retiré de la vente en octobre suite à des plaintes pour contrefaçon.

U comme Unique Unique, le maillot blanc et jaune offert par les Malaigits au pape Pie XII, réplique exacte du maillot du club mais aux couleurs du Vatican et floqué avec le numéro du pape dans le dos et son surnom au dessus (pitoune). On dit que le très saint père a voulu être inhumé avec le maillot, ce qui explique qu’on en ai perdu la trace ( du maillot, pas du pape ).

V comme Voyager II Sonde automatique américaine envoyée vers Saturne et Jupiter à la fin des années 70 porteuse d’un message d’amitié à destination d’éventuelles populations extra terrestres. Parmi les documents emportés, figure une vidéo d’un des plus beaux essais marqués par les Malaigits. A l’époque, la présence de cette vidéo parmi les éléments marquants de notre civilisation a fait l’objet d’une polémique. Certains esprits chagrins ont déclaré au moment du lancement que si un jour des martiens débarquent pour nous foutre sur la gueule il faudra pas se demander d’où ça vient…

W comme Wombat Sorte de gros rongeur qui fut un temps pressenti pour remplacer le Sanglier comme emblème de l’équipe. Finalement on a gardé le Sanglier car il incarne bien l’esthétique, le raffinement et la finesse du jeu Malaigit, et aussi la tenue à table de certains joueurs.

X comme Jacky Fameux pilote automobile belge spécialisé dans les rallyes, au volant de sa célèbre 4L.

Y comme YMCA Pour rappeler que les Malaigits sont « Gay-friendly » bien qu’ils ne soient pas une équipe de pédés.

Z comme Zumba Danse extatique dont les effets sur la gent féminine ne sont pas sans rappeler ceux produits par le jeu des Malaigits.

Voilà, j’ai dit assez de conneries pour aujourd’hui.

Rendez-vous le 18 janvier pour la reprise !

Vive le rugby et longue vie aux Maloygits !

Pierre