THE malaigits

VERFEIL-MALAIGITS

RONPOPOPOMRONPOPOPOM...MAN DOWN...
lundi 6 mars 2017 par pierremedous

Camarades Malaigits, voici le premier compte rendu de 2017 ! Non c’est pas vrai, il y a eu celui de Moutous mais c’était un match de 2016 alors ne me faites pas chier à me chercher des doryphores dans les patates (putain ça commence). Mais c’est aussi le 100ème de l’ère Perreau que les historiens font débuter vers 2005 après JC mais d’autres vers 1472 après le petit déjeuner. Je sais que vous êtes impatients de le lire car nous n’avons pas pu jouer depuis longtemps à cause de l’élection de Trump et de la visite du Dalaï Lama à ses cousins du Pérou. Bon, disons le tout de go, on a eu un peu de mal à trouver le terrain de Verfeil sauf Daniel qui était venu en repérage cet été et Marco qui a dormi sur place jeudi soir. Pour les autres, ce fut plus compliqué mais les premiers arrivés ont mis le feu à une fourgonnette de la municipalité de Verfeil avec des palettes et chacun a pu se guider à la lumière sans problème. 18 Malaigits ont donc fini par rallier les vestiaires rustiques de Verfeil pour se préparer à en découdre avec l’équipe des vieux locaux qui comporte aussi une vieille. Comme on était plein (nombreux je veux dire, pas bourrés), on a pu tourner (pas en rond, on s’est remplacés) et du coup on a gagné 2 essais à 1. Sur le déroulement du match, je pense préférable de procéder à une revue d’effectif, et même si c’est pas préférable je le fais quand même parce que c’est moi qui écrit et je vous emmerde.

Commençons par Daniel l’Ampoule qui a arbitré parce qu’on le fait chier et aussi parce qu’il aime bien entuber l’adversaire. Et il vous emmerde aussi. Sur le plan de la direction de jeu, il a sifflé 78 pénalités dont 37 contre JC qui n’en a contesté que 36 (la 37ème il a cru que c’était Didier qui était sanctionné). Daniel a quand même dû mettre un terme à la rencontre à 5 minutes de la fin à cause d’une altercation entre JC et un joueur militant LGBT et aussi parce qu’il avait faim.

Chantal du Cantal a évolué en première ligne durant cette rencontre. Bon, en même temps si je vous avais dit qu’il avait virevolté à l’aile vous auriez rigolé. Quand même son diététicien personnel a réussi récemment à réduire sa consommation de fromage de 15 à 8 kg hebdomadaires à force de menaces. Prochaine étape : remplacer les couennes du petit déjeuner par du radis noir. Sur le terrain, Chantal s’est montré véloce, vif et adroit, dans la tradition des grands piliers Malaigits. Statistiques : 47 mètres gagnés, 15 passes et 3 doigts au cul.

JC La Crampe, lui, est en train de revenir à son meilleur niveau, celui de l’époque où il avait un vrai genou et où il avait des crampes à chaque match. Maintenant il n’a plus de genou et il n’a plus de crampes ! Du coup il va falloir lui trouver un autre surnom. Comme « Roumegaïre » est déjà déposé on ne peut pas l’utiliser. Faites des propositions qui soulignent son goût de la discussion constructive avec l’arbitre, avec un peu de bol et vu son sens de la contradiction dès qu’on l’aura rebaptisé il ne va plus rien dire sur le terrain. Statistiques : 54 mètres gagnés, 18 contests dont 2 licites et 3544 mots prononcés.

Gros match également de notre vénérable Caniche, qui n’en finit pas de surprendre en dépit de ses 72 printemps ! Il est toujours vert le bougre et c’est là qu’on voit qu’il se prépare toute la semaine dans les « thé dansant » et les concours de Paso Doble de l’agglomération toulousaine, resplendissant dans sa chemise mauve à jabot et son pantalon à pinces blanc. Un petit coup de pompe en fin de deuxième tiers-temps cependant, qui l’a conduit à demander à Patrick de le remplacer : « Non, j’ai mal à la hanche et je t’emmerde » répondit l’intéressé. Du coup Caniche a fini le match, preuve qu’il était pas vraiment fatigué. Statistiques : 2,5 mètres gagnés mais des bons mètres, 24 passes (20 au tarif syndical et 4 avec la spéciale Caniche).

Didier Magdus a aussi crevé l’écran vendredi soir (ça le change de crever des types sur le terrain diront les mauvaises langues) grâce à sa mobilité et sa disponibilité dans le jeu ! Didier avait à cœur de marquer ce match de son empreinte car il va nous quitter pour quelques semaines et ne sera pas présent à Grisolles. En effet, comme chaque année, notre camarade se rend en Thaïlande pour s’occuper bénévolement d’une équipe de rugby féminine moins de 19 ans. Soucieux de faire progresser le rugby en Asie, Didier tient beaucoup à faire profiter ces jeunes joueuses de toute son expérience, il est hébergé à tour de rôle par chacune d’entre elles et se contente de peu. Saluons cet altruisme très rugby qui fait beaucoup pour l’image de ce sport. Statistiques : 17 ballons touchés, plein de ballons pas touchés, un doigt au cul reçu par erreur qui était destiné à Marco.

Marco Bifteck justement ! Notre camarade faisait son retour après une blessure au doigt contractée lors d’une récréation sexuelle torride avec Bûchette sur leur lieu de travail. Il est à présent rétabli (ce qui n’est pas tout à fait le cas de bûchette qui supporte mal son anus artificiel) et a tenu tout le match avec son nouveau doigt en Titane. Gros abattage au près, moins d’abattage au large, encore moins en bout de ligne mais on ne peut pas être partout… A l’apéro Marco a aussi tout de suite retrouvé ses marques et c’est quand même là qu’il manquait le plus. Statistiques : 3 ballons touchés, 14 passes ( ?), 2 mornifles et aucun doigt au cul subi ( ?).

Patrick Knacky était titulaire au coup d’envoi, et cette titularisation était réclamée par nos supporters qui avaient mis en ligne une pétition à cet effet car ils ne comprennent pas qu’un tel talent puisse être confiné au banc de touche ! Même la presse s’en est mêlée : « Si les Malaigits veulent jouer l’Europe, ils ne peuvent pas se passer de Knacky » pouvait-on lire dans le Frankfurter Kurier, ou encore : « Non, Knacky n’est pas une saucisse ! » dans le Daily miror. Il faut bien reconnaitre que le staff n’a pas eu à regretter son choix car Patrick a énormément pesé sur le jeu dans le premier quart d’heure ! Il a moins pesé après parce qu’il est sorti à cause d’un coup reçu entre l’aine et la couille gauche…17 547 signatures sur internet pour jouer 15 mn c’est un peu frustrant mais bon. Statistiques : 52 ballons touchés, 542 mètres parcourus, 60 placages, 2 passes décisives, 8 paniers à 3 points et 14 aces. Du lourd.

Irish the flying Opossum. Un rendement exceptionnel pour un rongeur volant de nationalité celtique ! Irish fut encore terrifiant d’efficacité dans ses départs au raz de la moquette, le nez à 5 cm du gazon, le mufle fumant et la bave aux lèvres ! D’ailleurs maintenant sa légende a dépassé les frontières, les adversaires en ont peur et me demandent parfois s’il sera là le vendredi. C’est limite flippant. A Grisolles ils l’appellent le « Bombardier Irlandais », à Labarthe ils parlent à voix basse du « Phacochère hurlant », et les joueurs de Quint évoquent en se signant le « Diable du Connemara ». Marco, lui, dit « l’autre bite », c’est moins poétique…

Cyril Bidibulle, un des vétérans des Malaigits en dépit de son jeune âge, a prouvé encore une fois qu’il est un joueur complet, comme le hachis Parmentier est un plat complet ou comme le costume est un vêtement complet. Maintenant qu’il a résolu ses problèmes de pertes d’équilibre et de roulades qui lui ont valu son surnom il y a quelques années, il pèse comme jamais sur le jeu de l’équipe ! Remplaçant de Daniel l’Ampoule au poste de demi de mêlée, Cyril a l’intention de modifier son jeu pour mieux coller à son nouveau rôle : il va s’épiler le crâne, engueuler JC et prendre des faux-trous au raz des regroupements.

Teutort. Leader actuel au classement des surnoms ridicules et incontestablement l’homme du match. Notre ouvreur basque a mis à la torture la défense adverse, percutant la ligne verfeillue tel un frelon hystérique contre une vitre, et s’arrachant sur 50 mètres pour inscrire le premier essai du match ! Homme du match aussi pour son jeu au pied lumineux qui a fait avancer l’équipe : 4 pénalités jouées au pied, la première sur l’arrière, la deuxième dans le jardin de la mère Bouzigue, et la troisième dans la gueule de Marco. La quatrième on ne sait pas, peut-être que Thomas Pesquet nous ramènera le ballon quand il redescendra. Il a été à cette occasion le récipiendaire du trophée dédié dorénavant à ce type de performance : le cochon noir d’honneur que lui a transmis Moutous qui le détenait jusqu’alors. Rappelons que selon les règles rédigées par Irish et validées par le politburo des Malaigits, le receveur doit souiller le cochon avec le fluide corporel de son choix. Pour Moutous c’était du foutre mais il l’a nettoyé avec une lingette spermicide. Bon courage Bruno.

Nicolas dit Rabbit, premier lapin à jouer pour les Malaigits qui ont pourtant vu défiler tout un bestiaire depuis 30 ans, à commencer par Caniche et l’Opossum cités plus haut, sans compter Moutous. Deuxième au classement des surnoms à la con (juste derrière Teutort donc), Rabbit va devoir nous expliquer d’où lui vient cette dénomination animalière ! Vu sa vélocité, ça peut coller, à moins qu’il ne s’agisse d’une passion pour les carottes ou alors d’une frénésie sexuelle irrépressible. Faudra en savoir plus. Sur le terrain, notre jeune camarade a fait preuve de vaillance et d’abnégation, apportant à l’équipe ce qui lui manquait le plus : de la vitesse et des appuis ! Parce qu’au niveau kilos, vice et doigts au cul, on est servi avec tous les gros lourds qui composent l’effectif.

Stan dit Stanny, surnommé également Maya l’abeille depuis qu’il s’est fait piquer par une ouvrière en marquant un essai lors de la première édition de « La Battue » des Malaigits ! Toujours autant de présence physique et une gestuelle déconcertante pour l’adversaire mais aussi un peu pour ses partenaires car il faut non seulement essayer de suivre Stan mais il faut aussi suivre le ballon qu’il tient au bout des doigts comme un Fidjien ! Du coup on fait un peu l’essuie-glaces avec Stan, ça nous fait travailler le foncier. Statistiques du match : 32 ballons joués, 25 ballons pas-joués, 3 piqures de guêpes et deux morsures de serpent.

Théo dit la flèche, lui aussi de retour après une période de formation outre-mer durant laquelle il a travaillé ses courses tout en pratiquant le Parkour et le Rock acrobatique. Le résultat vaut le détour : Théo court toujours très vite mais à présent il termine systématiquement ses courses par un roulé-boulé et un double salto arrière magnifiques mais peu efficaces d’un point de vue rugbystique. Bilan : de magnifiques actions avortées par des pertes d’équilibre dignes de gymnastes chinoises bourrées, mais aussi quand même un magnifique essai tout en crochet (comme les napperons de mamie) qui nous a rappelé le Théo de la grande époque !

Jano dit Django. Bon. Evoquons à présent le cas de Jano. Django. Djano quoi. Avouons le d’entrée, notre camarade a commis un certain nombre d’impairs et de fautes de goût qu’il lui faudra expier (peut-être en prenant la place du cochon noir). D’abord, dans les vestiaires il a commencé à plier ses affaires sur un cintre ! Je vous demande un peu. Ca lui a pris un quart d’heure sans parler et pendant qu’il rangeait sa chemise blanche il passait sa langue sur ses lèvres… Après il a mis son short et son maillot et ils étaient repassés ! Incroyable. Moutous dit qu’il a une centrale vapeur dans le coffre de la voiture et des boules de naphtaline dans le sac… Jano. Jano, mon petit, tu dois comprendre que chez les Malaigits, on vient avec le sac pas ouvert du match précédent. Comme on part de la maison à l’arrache, on fout les affaires en vrac dans le sac et même on se gourre et on embarque le tanga de maman à la place du short ! Bon Jano, pour cette fois ça ira mais la première fois je veux que ton sac pue et si un ragondin en sort c’est encore mieux. Non sans déconner fais gaffe…

Arnaud dit Nono, qui complète le podium des surnoms de merde (médaille de bronze donc) dans un domaine où la concurrence est rude. Disons-le tout net, Nono (rien que de l’écrire j’ai envie de rire) a énormément progressé, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Par exemple, Didier a réussi à attraper son premier ballon en touche à 38 ans, et Chantal a fait son premier crochet avant-hier. Moi j’ai fais mon premier en-avant il y a un an. Bref, Nono (putain je m’y fais pas) est en train de devenir un bon joueur, complet comme le hachis Parmentier (je l’ai déjà dis ça non ?) ou comme une pizza royale. S’il parvient à ne pas subir l’influence de Moutous et de Teutort (sans déconner on dirait des noms de clebs) on va en faire un trois-quart présentable !

El Presidente ! Très très près de retrouver son meilleur niveau ! Vraiment il n’en est pas loin ! On l’a vu de manière flagrante sur cette action côté droit à la 25ème minute où il a été à deux doigts de déborder en vitesse pure le pilier droit adverse recruté sur le bon coin et qui ne faisait que 30 kg de plus que lui. Le moment n’est pas loin où on le verra de nouveau avaler les espaces en plus des cacahuètes de l’apéro. Des statistiques qui soulignent cette montée en puissance : 2 ballons touchés, 1470 mètres parcourus (surtout dans le vide donc), 2 passages aux stands pour changer les mollets et les ischios déchirés à cause de la violence des impulsions sur les appuis. Le Président reste un phénomène aérodynamique et une curiosité pour la science…

Et pour finir nous évoquerons le cas de Moutous, dont le surnom se suffit à lui-même puisqu’il n’a pas d’autre nom. Comme Tintin, Rintintin ou Barbapapa. Pour une fois Rintintous a joué devant, ce qu’il attendait depuis des années ! De joie il s’en est pissé dessus à l’annonce de l’équipe et encore une fois sous la douche après le match quand il s’en est souvenu. La dernière fois qu’on lui avait annoncé qu’il jouait 3ème ligne, c’était en 2014 et il avait fait un AVC de bonheur. Ce changement de poste n’a cependant pas été sans conséquence sur son jeu : on ne l’a jamais vu autant faire de passes (avec le ballon, pas celles de Caniche) alors que quand il joue centre il en fait pas une. Sur un coup d’envoi récupéré en l’air il a même fait la passe à personne alors que la route de l’essai était grande ouverte : « ah palsambleu ! Bourrique que je suis ! J’aurions bien dû garder par devers moi la panse de cuir afin de la bouter par delà la ligne angloise ! » Oui, quand il joue devant, Moutous parle en vieux français bouseux. Bon, voilà c’est tout ce que j’avais à dire sur Barbapapous. Ah si, il a une guêpière verte dans son sac.

Bon, voilà ce que je pouvais dire de notre prestation verfeillienne de vendredi dernier, en essayant comme d’habitude, de coller à la réalité du terrain (les faits, rien que les faits…).

A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Portez-vous bien !

Vice le rugby et longues vie aux Malaigits !

Pierre


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