THE malaigits

MALAIGITS - PASTEUR : 3 à 3

REVENUS DU DIABLE VAUVERT...
samedi 27 novembre 2010 par pierremedous

Dans une interview récente, Philippe SELLA répondait à une question d’un journaliste qui lui demandait quels matchs l’avaient marqué dans sa carrière. Sans hésiter, notre légendaire trois-quart centre lança : "Indiscutablement, en tant que joueur, Australie-France en 1987 en demi-finale de la coupe du monde, mais aussi un Malaigits-Launaguet en 1999 auquel je n’ai pu qu’assister car à l’époque la concurrence était rude chez les Malaigits et on m’avait préféré sur la feuille de match un certain Patrice PERLEAU ou PERNEAU je crois, qui débutait dans l’équipe. Je me souviens que les Malaigits étaient menés de trois essais à quelques minutes de la fin et qu’ils ont arraché le match nul à la dernière seconde ! Quel match ! Et quelle émotion ! J’en ai pleuré..." Remercions cette gloire du sport français qui, comme bien d’autres ( GRASSI, CHAUWIN, CASSOU, RODRIGUEZ, TAPIE, MAZIN, CONDE, BOUSCATEL etc...) ont porté le maillot des Malaigits, de rendre hommage à notre équipe et à sa capacité quasi surnaturelle à redresser les situations les plus mal engagées ! Car c’est bien à ce scénario haletant que nous avons assisté vendredi dernier lors de la rencontre qui nous opposait à nos camarades de la clinique PASTEUR, car en dépit d’une partie équilibrée et d’un haut niveau technique ( à peine 98 fautes de mains dans le premier quart d’heure ), les Pasteuriens menaient 3 à 1 à cinq minutes de la fin, après que les Malaigits aient cependant ouvert le score par un essai opportuniste de Lionel "Savonnette" à l’issue d’une course en contre de 450 mètres plein champs ! C’est alors que les Malaigits se déchainèrent pour faire le siège de la ligne adverse, percutant, perforant, passant au sol et libérant dans le bon tempo ( comme à la télé ! ) pour permettre enfin au revenant Stéphane EPRON dit "l’indien" de plonger en terre promise pour la réduction du score ! Arrêtons nous un instant sur cette réalisation car j’ai promis à Stéphane de disséquer son geste d’une pureté technique indiscutable pour la bonne et simple raison qu’il s’agit là du premier essai qu’il marque avec les Malaigits alors qu’il est en tête des marqueurs dans le challenge Alcatel avec 18 essais depuis septembre. C’est donc à la suite d’un trente septième temps de jeu que l’action rebondit à l’entrée des 22 côté gauche et que Daniel, toujours aussi avisé, aperçut "l’indien" lancé depuis la ligne médiane comme un frelon frappé de démence et hurlant "Géronimooooooo !!!!!". Passe à hauteur dans l’intervalle, trois foulées puissantes, deux raffuts dévastateurs, un pas d’élan et un plongeon gracieux dans l’en but. Essai. Liesse dans les tribunes. Désolation dans les rangs adverses qui comprennent que les mouches ont changé d’âne. EPRON a frappé. Evidemment j’ai un peu romancé...de l’avis de Marco par exemple : "Il a juste pris le ballon à deux mètres et il s’est vautré comme une merde dans l’en but, ma grand mère elle aurait marqué !" Laissons l’histoire juge de tout cela et poursuivons car l’incroyable était encore à venir ! Alors qu’il ne restait qu’une poignée de secondes, que les Malaigits étaient pressés dans leurs 22, sur une balle éjectée d’un regroupement, le cuir volait de mains en mains vers l’aile où Pierre "Luciole" SABBARD recevait l’offrande et en dépit de la meute collée à ses basques grillait la politesse à son vis à vis pour aller pointer 80 mètres plus loin un essai du bout du monde qui fit se lever la foule et s’évanouir les femmes au bord de la touche ( en fait il y en avait 3 dont une qui a glissé sur un étron au moment où Pierre a marqué...). Score idéal donc pour un match sérieux disputé contre des adversaires sympathiques que nous connaissons bien à présent et qui savent jouer dans l’esprit et mettre l’ambiance. J’en profite pour signaler que la clinique Pasteur est un établissement de santé qui possède la particularité d’avoir une "Banda" permanente qui joue dans les couloirs, un bar à tapas à chaque étage, un boulodrome, un chais au sous sol avec des fûts de vieillissement et que tous les plateaux repas incluent un carafon de rouge. Ceci expliquant cela... Mention particulière pour Marco PERUCH dit "Bifteck" à cause de son goût pour les endives braisées et les poireaux vinaigrette, dont c’était le retour à la compétition après une blessure contractée avec les Malaigits lorsque "Rastarocket" lui avait éclaté la burne gauche sur une touche. Sous la violence du choc, la burne est remontée et s’est logée sous la clavicule droite ( trajectoire oblique donc...), ce qui a nécessité un démontage de l’épaule et la greffe d’une couille en titane ( comme le nez d’Eric BARDY ) pour remplacer l’autre qu’on n’a finalement pas retrouvé...Grosse performance donc pour Marco, en dépit du surpoids que constitue à présent la présence du greffon. Belle présence aussi d’Olivier RAYNAUD, qui s’évertue à réaliser des prestations irréprochables rien que pour m’emmerder car j’ai besoin que les joueurs fassent des conneries pour avoir un minimum de matière ( car je n’invente rien c’est bien connu...). Relevons cependant qu’Olivier s’est quand même battu avec un adversaire plus petit que lui, alors que le déclenchement des bagarres est en principe le boulot de Daniel...Même remarque pour Florent TARDIVO, qui ne fais pas d’en avant ( pour se faire remarquer sans doute ) mais qui aime bien jetter sa pomette sous les crampons adverses !

La soirée s’est achevée au Replay à Toulouse, chez Cédric qui nous a reçu avec des plats de bidoche et des frites dans une ambiance sympathique ! "Savonnette" a pleuré devant le mur du fond où figure le maillot des Malaigits, entre celui de l’équipe d’Irlande et celui de l’équipe d’Ecosse. Il n’y a pas de quoi être ému, il est à sa place...

Les fêtes arrivent et les Malaigits seront présents dans les grandes surfaces et les centres commerciaux pour distribuer des posters et des photos dédicacées, et ce à partir du 4 décembre. Cette année quelques nouveautés : une "pate à Prout" Malaigits jaune et bleue, des housses de fauteuil avec des motifs representant les joueurs ( pour avoir l’impression de regarder la télé sur les genoux de Lionel MARQUET ou Florent DUTRIEUX ), un monopoly Malaigits et bien sûr le tome 4 du livre de notre bon "Dottore" Alain RISONFIFUENA : "Le dopage par les plantes" paru aux édition de la seringue. Alain sera samedi prochain à la librairie Castella pour dédicacer son ouvrage parainné par le Comité Olympique français.

Nous avons eu beaucoup de courrier la semaine dernière à la suite de la parution du dernier compte rendu dans lequel il était question de l’histoire des Malaigits. De nombreux amateurs d’histoire nous ont demandé des précisions sur le fameux Geoffroy Haupiais de Puig Smataing, fondateur des Malaigits ! Sachez chers fans, que Steven Spielberg est en train de tourner un film en trois volets ( comme le seigneur des anneaux ) sur la saga des Malaigits dans lequel vous apprendrez bien des choses ! Premier épisode attendu en septembre 2011 sous le titre "Les Malaigits et la potion de feu".

En attendant le prochain match, bonne semaine et à très bientôt pour de nouvelles aventures !

Vive le rugby et longue vie aux Malaigits !

Pierre


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