BARRICOTS - MALAIGITS : 3 à 6

Mais où les Malaigits vont-ils s’arrêter ? Qui pourra les stopper ? Le titre sera t-il joué à noel ? Assiste t-on à la naissance d’un nouveau Barça ? Voilà un aperçu des questions qui agitaient la presse et les conversations chez le boulanger samedi matin, au lendemain de la victoire éclatante des Malaigits sur leurs voisins de Frouzins ( les Barricots ) sur le score sans appel de 6 à 3.

Malmenés en début de rencontre, encaissant rapidement deux essais, les Malaigits surent se reprendre grâce à beaucoup d’abnégation et aussi aux jambes de feu de nos jeunes pousses Cyril, Cédric, Daniel et Stan ( Daniel fait moins jeune à cause de la calvitie c’est tout !). A ce propos, on déplore la blessure de Stan sur son deuxième essai, qui s’est fait une déchirure du milieu du dos jusque derrière le genou droit, ce qui efface le record du club détenu jusque là par le Président avec une double déchirure aux quadriceps d’un total de 38 cm, fauché lui aussi alors qu’il filait à dame en 2006 contre l’Australie ( vidéo visible sur Youtube et Dailymotion, tapez « mec qui fait de la fumée en courant » ). Gros match donc, durant lequel les Malaigits ont prouvé que bien que plus légers que leur adversaires, ils étaient capables de renverser la tendance et de porter l’estocade en fin de rencontre grâce à leur condition physique exceptionnelle ( merci Alain pour le suivi médical et les produits bio moldaves ).

Alain d’ailleurs, parlons-en ! Car vendredi on a frôlé la catastrophe, les Malaigits ont failli perdre un de leurs membres les plus anciens à cause d’un problème cocasse…Notre bon docteur Alain RISONFIFUENA a programmé son GPS sur FLOURENS au lieu de FROUZINS ( je vous laisse 2 minutes pour rire…voilà…prenez un mouchoir…essuyez vous les larmes…), et sur le coup de 20 h, on a reçu un appel de détresse de notre camarade qui cherchait son chemin du côté de FONSEGRIVES…Les secours ont immédiatement été alertés et Alain a pu être hélitreuillé par un Super Frelon de l’aéronavale alors qu’il était en perdition sur la rocade… Ouf ! On a eu chaud ! Dropé à Frouzins, il a pu participer à la rencontre et écraser le pied de Marco comme à son habitude aux alentours de la 24ème minute ( sans déconner, rien que pour ça on est payé du déplacement mais un jour on va se retrouver aux urgences, pour le pied de Marco et pour le nez d’Alain…). Rappelons cependant que notre bon docteur n’en est pas à son coup d’essai puisqu’en 2008 il a confondu Villefranche sur Mer et Villefranche Lauragais. Bilan : 8 h de voiture, 32 euros d’autoroute et les Malaigits ont joué à 14 dans le 31. En 2009 rebelote, on a retrouvé Alain le dimanche matin à CAMVILLE SUR ORNE dans le Calvados alors qu’on jouait à AUCAMVILLE le vendredi…Ne trouvant pas le stade il a pris une chambre d’hôte et passé le week-end à visiter les plages du débarquement…

Quelques mots sur ceux qui n’étaient pas là à Quint, en plus de Stan et Cédric qui ont été cités plus haut, et qui ont fait une grosse partie, prouvant que la profondeur de banc des Malaigits était un de leurs atouts majeur ! Citons donc aussi le retour de Mehdi « Bonnet M », qui arborait en plus du bonnet habituel un jogging pourri du meilleur effet « parce qu’il faisait froid » paraît-il, ce qui composait au final, associé à la tenue réglementaire, un ensemble baroque et bigarré très spécial… Deux remarques en forme d’avertissement donc : 1- Le port du jogging sous le short officiel est prohibé dans les statuts du club. Seul Carlito bénéficie d’une dérogation permanente et a le droit de porter son jogging blanc parce qu’il est « légendaire » et estampillé comme tel ! Il est possible de demander le classement d’un élément vestimentaire dans la catégorie « légendaire » en formulant une demande auprès du bureau ( le mercredi et le vendredi entre 9h et 16h le cachet de la poste faisant foi ). Le bureau se réunit alors en Conclave dans un endroit tenu secret et qui change à chaque fois ( mais toujours dans un vignoble réputé ), une commission fait un travail d’enquête pendant 8 ans et si les conclusions sont positives, le classement de l’objet est soumis à un vote en assemblée générale qui doit être favorable à la majorité des 15/18 èmes, il est alors classé officiellement « légendaire » après le paiement des 7500 euros de frais de dossier. C’est très simple donc. Seuls trois objets sont actuellement classés « légendaires » en plus du jogging blanc de Carlito : Le nez artificiel en Titane du Barde ( puisqu’il est amovible on le considère comme un attribut de la tenue, mais il y a eu débat à l’époque…), également le string Panthère de Matabiau qui a été classé en 2001 ( à ce moment là il y a eu un schisme et plusieurs Malaigits ont quitté le club en signe de protestation contre le string et se sont exilés au Brésil…), et enfin bien sûr, autre bénéficiaire d’une dérogation, notre vétéran de la libération de Toulouse, Yves CONDE, que l’on salue respectueusement, et qui, à l’époque où il jouait encore, ne se séparait pas de sa vieille mitraillette STEN, même sur le terrain, « au cas où on tombe dans une embuscade… » comme il se plaisait à le rappeler…Remarque à destination de Guilhem : on ne peut pas débloquer le mode « légendaire » même après avoir fait le jeu entièrement en mode « vétéran ». 2- De tout façon, le jogging avec le short c’est pas joli. Retour également de Marco « Bifteck », qui a connu une soirée difficile, d’abord comme je l’ai mentionné, parce qu’il a encore perdu 2 dixièmes au pied gauche à cause d’Alain, mais aussi à cause de la fatigue accumulée dans la semaine ( il a d’ailleurs failli s’endormir à table et n’a repris que 12 fois des frites…) essentiellement provoquée par les 45 tonnes de parpaings qu’il a transporté du dépôt au chantier distant de 500 mètres avec pour seul outil une brouette, jusqu’à ce que le chef s’aperçoive que finalement non il fallait les remettre au dépôt. Marco s’est exécuté mais le chef est au fond de la Garonne enchainé à une bétonnière… Grand retour de Patrice « El Presidente », remis d’une rechute de sa fameuse fracture à l’os du cul qui l’avait éloigné des terrains pendant deux matchs. Patrice a été l’auteur du fait du match : un magnifique dégagement de merde dans les 22, vrillé juste ce qu’il fallait et qui n’a pas dépassé les 40…en revanche le rebond a été tellement particulier ( travaillé sûrement ) qu’il a trompé tout le monde sauf Cédric, adroit comme un ouistiti, lancé comme un frelon ( vous remarquerez que j’ai réussi à caser deux fois le nom de cet insecte à la con dans le même compte rendu, ce qui est une performance remarquable, en tout cas c’est un avis que je partage…) qui s’est saisi du cuir et a fait parler sa pointe de vitesse pour aller pointer en terre promise ! Une splendide combine qu’il faudra essayer à nouveau bien que notre Président aura sans doute du mal à foirer un autre coup de pied comme celui là…En tout cas, Cédric risque d’y gagner un surnom au choix : le Ouistiti, le Frelon, Flèche bleue ou quelque chose d’encore plus ridicule on va voir…

En parlant de surnom ridicule, reprise remarquée aussi pour « Savonnette » POUJET, enfin revenu d’une tournée promotionnelle pour les produits Rivadouce qui l’a mené de Tahiti à Ushuaia, accompagné de savants de Marseille. Loin de vouloir se faire mousser, « Savonnette » s’est glissé dans le collectif et a rapidement douché les ambitions des trois quarts adverses par une défense imperméable. Seul problème, identique à celui que nous pose Mehdi : Lionel ne pourra pas continuer à jouer avec une charlotte sur la tête et des gants de toilette aux mains, même quand il pleut…

Retour également pour Laurent « Le Vif », très fringuant vendredi soir mais orphelin de la présence de Moutous au centre puisque celui ci jouait troisième ligne, sanctionné pour avoir loupé un 8 contre un il y a 3 semaines à Quint. Au début du match on l’a senti perdu et répétant en boucle « il est où toutous ? ». Laurent a cependant beaucoup combiné avec le Président, opérant de superbes et fructueuses inversions 10-12, réalisant des combinaisons tellement complexes et rapides qu’elles ne sont perceptibles qu’au ralenti, sinon ça va trop vite pour l’œil humain. La vitesse d’exécution de Lolo « Le Vif » est telle que le terrain est presque trop petit et qu’il va falloir envisager de jouer sur le parking du Carrefour Portet ( mais on va être emmerdé par les chariots…) ou sur la piste de Francazal. Retour gagnant encore pour "M.A.S.H" FERRY, qui a doublé de volume depuis qu’il prépare le championnat du monde des super-lourds ( quand on dit super-lourd ça n’a rien à voir avec les manières, c’est juste le poids...), et il s’entraine à casser la gueule à tout le monde ! "Putain je vais lui maraver sa tronche à ce Tyson de merde !!" déclarait-il dans les vestiaires. En attendant, avec ses 117 kg ( il en faisait 82 l’an dernier ) JP nous cale bien les mauls, en revanche il est à l’étroit dans son maillot... Merci à Régis, sociétaire d’ACTIA, et qui nous a donné un bon coup de main au sein de la ligne d’attaque ! Il est naturellement le bienvenu pour les prochains matchs si l’expérience l’a convaincu ! Comme le dis notre ami Fernand : « Malaigit un jour, Malaigit toujours ! »

Pour terminer, signalons cependant un nouvel incident regrettable survenu lors du repas ( où nous étions 14 présents…), puisque plusieurs Malaigits se sont encore servi de l’eau à table, devant tout le monde…je ne donnerai pas de noms par charité mais de telles pratiques sont contraires à l’éthique des Malaigits et le bureau les désapprouve. Les traditions se perdent hélas et comme le soulignait Moutous : « Les jeunes maintenant ils conduisent même pas bourrés… »

Quelques infos club : Les Malaigits reconduisent cette année encore l’opération caritative que nous menons depuis plusieurs années en partenariat avec l’alliance Franco-Ukrainienne, sous l’égide d’Alain. Je rappelle qu’il s’agit d’accueillir de jeunes ukrainiennes pendant les fêtes pour leur faire visiter Toulouse et goûter les spécialités régionales. Si vous êtes volontaires pour faire ce geste solidaire, manifestez vous sans tarder, s’il n’y a pas assez de candidats, il est possible que certains soient obligés d’héberger deux ou trois de ces jeunes…

A vendredi et bonne fin de semaine !

Vive le rugby et longue vie aux Malaigits.

Pierre