THE malaigits

MALAIGITS - ACTIA : 1 - 1

2012 PREMIERE...
dimanche 5 février 2012 par pierremedous

La semaine dernière, se déroulait à Ax les Thermes la cérémonie des Rugby loisir grammy Awards 2011 présidée cette année par Jim Carrey. Précédée par un concert de Madonna qui avait pour l’occasion décommandée sa prestation au SuperBowl, la soirée fut riche en émotion et si je m’en fais l’écho dans cette rubrique c’est bien sûr parce que les Malaigits ont à cette année encore raflé de nombreuses récompenses, validant ainsi de la plus belle des manières leur progression constante depuis 1986, date où l’association renaquit de ses cendres après sa dissolution par le régime de Vichy en 1940. Pour en revenir à cette merveilleuse soirée, voici en quelques mots les différentes distinctions qui furent décernées aux Malaigits et qui font encore un peu plus entrer le club dans l’histoire :

Catégorie « Essai casquette » : Award décerné aux Malaigits pour leur essai encaissé à Aucamville après 12 secondes de jeu. Commentaire d’El Presidente présent sur scène pour recevoir le trophée : « On ne peut pas faire mieux… »

Catégorie « Geste improbable » remis à Marco « Bifteck » pour son en-avant d’école commis à Grisolles alors qu’il filait vers l’en but et que l’adversaire le plus proche se trouvait à Pompignan…Rappelons que sur l’action nous avions encaissé un essai en contre, l’ensemble des Malaigits étant allongés par terre en train de rire…

Catégorie « Geste technique » décerné à Lolo « Le vif » pour son renvoi aux 22 contre Aussonne : 18 tentatives entre la 14ème et la 25ème minute ( 5 au delà de la rocade, 3 dans l’en but, 6 coups de pied dans le vide et 4 directement en touche…). Commentaire du concerné, très ému alors que Charlize Theron lui remettait son prix ( mais était-ce par le prix ? ) : « Je remercie toute l’équipe pour sa patience et son soutien indéfectible ce jour là, c’est là qu’on comprend ce que le mot solidarité veut dire…merci encore… ». Il est vrai que sur le moment Lolo avait été chaudement encouragé en dépit de ses échecs répétés : « Hé on va pas y passer la nuit ! » , « On va boire un coup et tu nous dis quand tu y arrives… », « On va te filer un ballon et nous on continue le match con… ».

Le prix du Fair play a été attribué à JP « M.A.S.H » qui n’a ni insulté ni provoqué personne depuis le 22 mars 2011, JP se contente à présent de distribuer fourchettes et genoux dans les couilles lors des rucks, ça compense…Comme il le dit lui même : « C’est comme quand tu mâches des chewing gum pour éviter de fumer… ».

Catégorie « Essai personnel » : Prix remis à Martin « Magic » pour son essai à Quint à l’issue de 16 crochets effectués dans un périmètre de 2 mètres carrés. Martin fait d’ailleurs l’objet d’une série de tests destinés à déterminer les raisons de ses appuis exceptionnels ! Il est en effet anormal ( même pour un Malaigit ) qu’un individu puisse changer aussi vite de direction, marcher sur les murs, au plafond tout en tenant le ballon d’une main et une tasse de thé dans l’autre…Les résultats d’analyse seront disponibles sur le site de L’INSERM et Martin sera exposé dans un bocal à la galerie du Château d’eau du 18 mars au 24 avril.

Quelques déceptions cependant, essentiellement dans le domaine médical puisque bien que nominés dans la catégorie « blessures en bois », ni Medhi « Bonnet M » pour ses côtes en vrac, ni Jean-Christophe pour ses crampes de fin de match, ni Lionel « Savonnette » pour ses furoncles testiculaires n’ont été récompensés. Loin d’y voir une quelconque injustice, on peut sans doute plutôt invoquer le rôle majeur et efficace de notre bon docteur fidjien Alain RISONFIFUENA, grâce à qui l’état de santé des Malaigits ne cesse de s’améliorer ce qui nous pénalise évidemment dans cette catégorie…Pour info à ce sujet, il reste à Alain au fond de son Garage quelques boites d’ampoules de fortifiant ukrainien à base de plantes cueillies à Tchernobyl et conditionnées à Seveso, entièrement certifié « agriculture biologique » par un organisme indépendant moldave dont les actionnaires sont également les armateurs du Costia Concordia…On peut donc les consommer en toute sécurité d’autant qu’elles ne sont périmées que depuis mai 2000, en plus elles gênent Alain dans son garage et l’empêchent de rentrer sa Porsche.

Tout auréolés de leurs multiples Awards, les Malaigits ont disputé vendredi un match rugueux contre ACTIA, qui s’est achevé sur le score de 1 à 1, essais marqués dans le premier tiers temps, nos adversaires répondant peu avant la cloche à une réalisation de Stan « Bolt » en débordement après une attaque brillante de nos trois quarts côté gauche. Beaucoup d’engagement dans les rucks, où de part et d’autres on plongea comme à la piscine en dépit de l’arbitrage irréprochable de Laurent dans le premier tiers temps, puis de Dan « l’ampoule » par la suite. Nous étions une petite vingtaine ce qui a permis de tourner un peu et de roder les automatismes, les combines en touche ( il y en a près de 50…), les attaques en première main ( 248 possibilités…) et le positionnement en défense en préparation de la fin de saison et des tests matchs prévus contre l’Argentine et les Samoa début juillet. Plutôt que de disséquer au cas par cas les performances de chacun, ce qui a toujours un caractère quelque peu cruel pour beaucoup, le détail du match sera cette fois présenté sous la forme d’un abécédaire que vous pourrez découper et afficher sur votre lieu de travail ou dans votre chambre ( après accord de maman bien sûr…).

A comme « anavant » : Geste technique maîtrisé par la plupart des Malaigits qui en usent et en abusent. Rappelons que le record établi en la matière remonte à 2009 pour un Malaigits-Pasteur disputé sous la pluie et où on a compté 146 mélées.

B comme « Biroute » : Combinaison en touche tentée 5 fois vendredi soir pour aucun ballon capté. Le sauteur concerné ( dont le nom m’échappe ) a avancé le rôle du vent, du froid, du passage d’un camion sur la rocade, de la pleine lune et l’incompétence des soutiens pour expliquer ce fiasco. Ces échecs soulignent peut-être aussi les limites de nos codes de lancers en la matière, peu identifiables pour certains qui ne savent pas par exemple si « trois fromages » c’est une pizza ou un truc cochon…

C comme « Casse-couille » : Terme qui désigne parfaitement l’attitude de nos adversaires dans le jeu au sol, mais il est fort probable qu’ils ont eu aussi la même impression ce qui met les compteurs à zéro.

D comme « Daniel » : Egal à lui même, toujours aussi limpide dans son jeu, et dont le niveau a encore grimpé depuis le stage de 3 semaines qu’il a effectué en Autriche dans une clinique spécialisée conseillée par Alain et qui avait pour but de régénérer la masse musculaire et stimuler la pousse des cheveux. Pour le premier objectif ça a l’air d’avoir marché, mais pas pour le second puisqu’il n’y avait plus rien à stimuler ! Après on s’étonne qu’il y ai un trou à la sécurité sociale…

E comme « Elégant » : Désigne le style inimitable de Moutous quand il joue au centre, un vrai pur sang, racé, virevoltant, chaloupé comme le Perreau de la grande époque ( 8ème dynastie ) au point qu’il a été contacté par « sport and style » pour faire une série de photos avec Susan Boyle sur une plage en Belgique. Souhaitons lui beaucoup de réussite dans cette nouvelle carrière.

F comme « Fernand » qui nous a encore fait le coup du « je joue 5 minutes et j’arrête… » avant de tenir tout le match et d’illuminer la partie de toute sa classe ! Comme Daniel il rajeunit au point qu’on en vient à douter de son état civil : certains disent qu’il aurait connu Jeanne Calment alors qu’elle était cantinière au 112ème régiment d’infanterie sur la Somme en 1916.

G comme « Guignolet » : Sorte d’apéritif ancien à base de fruits rouges, désigne également une personne de petite taille qui fait le con pour amuser la galerie. Rien à voir avec le match mais j’ai pas trouvé autre chose…

H comme « Hé putain donnes le ton ballon !! » : Phrase maintes fois entendue sur le terrain et qui souligne la propension répandue des Malaigits à négliger les 2 contre 1. Signalons que chez certains ( des avants par exemple ) la situation de 2 contre 1 provoque des tremblements et même une perte momentanée de connaissance : donner le ballon est contre nature pour un avant, surtout à un trois quart, et pourtant il sait que s’il ne la donne pas il va se faire engueuler…d’où les troubles neurologiques…

I comme « IRM » : Examen qui a permis de découvrir récemment que Xavier « Matabiau » disposait d’un épiderme normal sous l’épaisse toison de poils qui le recouvre entièrement. Le professeur Ivan Dlabibinosouzoff a déclaré dans la foulée qu’il fallait pousser plus loin les investigations pour envisager à présent la possibilité d’un cousinage avec l’espèce humaine.

J comme « Jean-Christophe » : Un des hommes du match, au four et au moulin, qui a déployé beaucoup d’activité et qui a été très surpris par la fin du match sifflée par Daniel avant même qu’il ne ressente la moindre crampe ! Perturbé, JC est resté 45 minutes sur le terrain après le match pour faire du fractionné…sur le coup des 22h30 il est rentré aux vestiaires en boitant mais rassuré…

K comme « Kaka » : Joueur brésilien affublé d’un nom de merde.

L comme « La Brêche » : Que nous étions comme d’habitude ravi de voir à nouveau parmi nous mais à qui il va peut être falloir trouver un autre surnom comme « l’enclume » ou « le bêlier » pour coller davantage à son style fluide et ondulant !!

M comme « Mehdi » : Absent vendredi dernier car il donnait une conférence œcuménique dans l’ariège sur le thème « le gésier de canard était il connu en Palestine sous Ponce Pilate ? »

N comme « Néné » : Joueur brésilien affublé d’un nom de nichon.

O comme « Olé » : Geste défensif qui consiste à effectuer une feinte de plaquage et à s’échapper. Très difficile à exécuter mais imparable.

P comme « Pato » : Joueur brésilien affublé d’un nom de clébard.

Q comme « Quiche » : Annonce en touche qui désoriente tout le monde car certains la confondent avec « pizza », d’autres croient que c’est sexuel et enfin d’autres croient qu’on les appelle.

R comme « Repas » : Pris au bistrot de Roques, dans une ambiance chaleureuse et sympathique, sous la forme d’un buffet convivial. Merci à notre hôte, expérience à renouveller.

S comme « Sautée 1 » : Annonce de combine des trois quarts diabolique de complexité, impossible à décrypter par l’adversaire qui consiste à éviter de faire la passe au pilier gauche.

T comme « Tampon » : Synonymes : Caramel, Voyage, Timbre. Rituel répandu sur les terrains de rugby qui permet aux joueurs de se témoigner leur estime mutuelle.

U comme « Uuuuuu » : Le cri de la foule à chaque attaque des Malaigits !

V comme « Vvvvvvvvv » : Le bruit de Stan « Bolt » lorsqu’il déborde le long de ta touche…

W comme « Waka waka » : Hymne payen que Shakira brûle de chanter en lever de rideau d’un match des Malaigits. On peut comprendre son impatience mais cette année c’est Rihanna notre marraine.

X comme rien parce que si on commence avec ce genre de truc on va avoir le site visité par des détraqués, des obsédés et on veut pas de ça, les Malaigits sont une association familiale d’une moralité irréprochable...

Y comme « Y en a plus ! » : Cri de détresse de Marco vendredi soir lorsqu’il s’est aperçu que la plat de patates frites était fini…

Z comme « Zorro » : Super héro hispanophone qui se prend pour un renard.

La prochaine fois je continuerai avec les autres lettres de l’alphabet. En attendant, bonne semaine !

Vive le rugby et longue vie aux Malaigits !

Pierre


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