THE malaigits

MALAIGITS - GRISOLLES : 8 à 4

MOUTOUS PREMIERE...
lundi 19 décembre 2011 par pierremedous

Si je prends la plume ce jour, ce n’est pas par simple besoin de faire le margoulin mais c’est surtout pour soulager notre humble scribe qui s’est réfugié dans sa roulotte en plomb, déguisé en Madame Irma, pour lire dans les cartes Michelin l’avenir astral des Malaigits (*).

Comme je suis resté très scolaire, et qu’un peu d’organisation ne fait jamais de mal (c’est ce que disait ma Grand-Mère qui avait les cheveux courts en 45), je propose un plan en trois parties :

Partie 1 : le match

Partie 2 : l’après match

Partie 3 : la crise financère

Partie 1 : le match

Vous m’excuserez de ne pas me rappeler de tout pour deux raisons principales : la première est que je ne passe pas mon temps à regarder vu que j’essaie de courir et de jouer finement les 14 contre 1 ; la deuxième est que j’ai pris un gros caramel par un type (qui se fera découenner par un Martin Vengeur l’action suivante).

Revenons si vous le voulez bien sur quelques actions qui ont émaillé cette rencontre complètement débridée (NDLR : pas un seul joueur issue des minorités asiatique, c’est regrettable).

Bertrand Canta, le boxeur, a dit “Le vent l’emportera”. Sûrement pensait-il à ce moment là à l’envolée de notre Docteur Chimiste, Alain. Ce fut une course incroyable (certes avec un vent de 7 noeuds par l’arrière , + les 28 autres noeuds présents sur le terrain) durant laquelle Alain allait éliminer notre Pierre ayant prêté main forte (vois le cadeau empoisonné) à nos adversaires d’un soir. Bref, Alain a foutu une bonne trentaine de mètres dans la vue de Pierre et alla aplatir sans se décoiffer. Magique.

Francky Vincent a sussuré “Alice ça glisse”. Sûrement avait-il eu la vision de ce que l’on a toujours du mal à croire nous qui étions sur le terrain ce soir là. Qui dit glisse, dit mucus de tanche, sébum, graisse de phoque et autres matières visqueuses et vicieuses. Car oui c’est de vice dont a fait preuve notre centre Savonnette Poujet : sur une action plein centre, il parvint à courir, échapper à une douzaine de plaquages, ne pas échapper le ballon et dans une dernier effort à exsuder un dernier litron de mougue qui fit déraper Cyril sur son maillot. Il aplatit alors sur la gueule de Alain qui était resté là depuis son essai ne comprenant pas ce qui venait de se passer (ça faisait quand même 20 minutes, mais bon la course avait été longue).

Enfin, Zaho pas Etienne, l’autre, a chanté “La roue tourne”, mais bon pas sûr qu’elle aime le steak. Pourquoi le steak ? Parce que l’action décrite ci-après implique notre Bifteck maladroit aka Marco. Suite à un pilonnage dans nos 10 mètres (qui en mesurent 8,35 exactement, le mètre étalon de l’époque à laquelle fût tracé le terrain étant basé sur la taille au garrot d’un bardot) , 3 en avants, la vessie arrive sur le poitrail du sieur Marco qui se trouvait sur l’aile (on est pas à une aberration près). Le type dans un élan digne d’un renne se jeta pour aplatir derrière la ligne. L’histoire retiendra l’essai, et le fair-play des Malaigits qui ne lui diront jamais que c’était la ligne de touche.

A part ces trois actions d’envergure, rien à signaler si ce n’est quelques actions pas très dignes du niveau des Malaigits comme ces percées de gens qui courent et qui marquent. Ah si, Marco s’est fait écraser trois fois les pieds. Comme nous ne pouvons pas incriminer Alain (qui était en train de dégueuler tripes et boyaux après avoir ingurgité une décoction chamanique de crainte d’avoir attiré le mauvais oeil) voici 3 hypothèses : 1. ses pieds sont trop longs ; en même temps il ferait du 38 le gonze, il aurait l’air con 2. ses pieds sentent les champignons ; cette hypothèse tiendrait la route si des ariégeois jouaient dans l’équipe 3. il se marche tout seul sur les pieds Votez.

Bref on a gagné. Ah si, Mehdi toujours près à goûter à de nouvelles expériences (je parle pas de trucs sales) a joué ailier.

Partie 2 : l’après match

Les protagonistes se retrouvèrent au bistrot de Roques où le patron offrait le repas d’après match, très bon, même si y avait de la salade, mais personne ne s’est fait avoir. Faute de rois mages, la crèche vivante n’a pas eu lieu au grand dam de pique.

A noter un geste des plus douteux de Marco, profitant d’une performance poétique de Leonid Marquechvili, artiste lyrique géorgien ascendant moldave, s’enfila un verre de flotte avec nos adversaires. C’est triste, mais la charité chrétienne en cette période de Sainte Nativité nous pousse à le pardonner, mais fais gaffe quand même.

Xavier Matabiau Bru nous régala d’une cuvée de 1974 (année de naissance de Daniel l’ampoule selon la datation Polonium 317 réalisée par Il dotorre) de suze amère qui réconcilia l’ensemble des troupes.

La soirée se terminera pour certains au club le Patisson de Pins-Justaret où Lolo Le Vif animait une soirée mélangimsme avec une bande de courges. Mahdi quand à lui se rendit auprès d’une confrérie de Moines Ball-Trappistes pour une séance de pilates mental.

Partie 3 : la crise financière

Vu que j’ai pas le temps de développer un argumentaire complet je laisse mon neveu Kevin, 13 ans, s’exprimer : “Heeuuuu, ché pa, fait chier la kriz lol. Tout’ façon c’est tous des cons moi je veux du teuch et des boobs. Et puis la tektonik c’est trop naz PTDR, moi je fais du shuffeling”.

Vous voyez, c’est loin d’être réglé, et comme on dit, on a pas le cul sorti des ronces.

Noyeux Joël et Bons Nénés et longue vie aux Malaigits.

Moutous, rédacteur d’une fois.

(*) Revenons quelques secondes sur cette phrase d’introduction légèrement ronflante voire carrément pompeuse :
- primo : son auteur semble vouloir imposer un style foutrement chiadé mais on voit très bien que ça ne va pas tenir plus de 5 minutes (il utilise notamment le participe passé “déguisé” alors qu’il aurait pu en trouver un mieux).
- deuzio : il parle de plume, alors que le lecteur qui est certes un peu balourd mais pas dupe pour autant et qui aura deviné que Moutous rédige ce CR, sait très bien que ce dernier écrit avec son nez (d’ailleurs, un film devrait paraître bientôt dans le réseau Ciné32 intitulé “My Big Nose” dans lequel le héros principal écrit l’alphabet avec son tarin, un peu à la manière du héros de “My Left Foot” qui lui peignait ; les premières critiques annoncent ce film comme long et chiant, bref Télérama devrait bien le noter)
- troisio : tout malaigits sait très bien (sauf Mehdi, agnostique en la matière, et c’est bien là sa seul non croyance) que l’horoscope annuel ne se lit pas dans les cartes Michelins mais dans les grimoires des ancêtres Malaigits.


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